Après le rouge sang de The Cure hier soir, le vert pétaradant du jardin aujourd’hui.
Les batavias sont en train de monter en graines et je vais bientôt les terminer, mais la mâche prend le relais 
Sur la photo du haut, des semis spontanés de mâche à partir de pieds que j’avais laissés grainer au printemps – ça fait un beau couvre-sol. Depuis deux ans, j’ai cessé de semer de mâche, car ça prend du temps et ça ne sert à peu près à rien. Quand la récolte est finie, j’attends que les pieds montent en fleurs puis en graines, et quand tout est bien sec, à la fin du printemps, je prends délicatement les plus beaux, et je vais les froisser un peu plus loin: à l’automne certaines de ces graines germent spontanément, si bien que petit à petit la mâche se dissémine un peu partout dans le jardin. Et dans ce couvre-sol, je n’ai plus qu’à cueillir durant tout l’hiver les plus gros pieds, pour laisser aux plus petits la place de grandir… et c’est reparti pour un nouveau cycle.
Sur les photos en dessous:
– quelques pieds de mâche qui ont germé entre une marcotte d’amélanchier et son pied mère (à noter la présence de quelques petites limaces)
– un autre pied collé serré avec un stolon de fraisier bien enraciné
– et une photo avec un placement de main, pour donner une idée du « fort beau gabarit » de ces feuilles de mâche 
Je n’ai pas fini d’en manger (jamais plus de 10 minutes après la cueillette), et ça tombe bien puisque j’adore.
