Je viens de donner pendant deux jours une formation organisée par l’association Génér’action, dans le cadre de son AFR 2021 (« Année Fabuleuse de Réflexion ») – avec également une intervention en visio de Dominique Bourg (j’étais en bonne compagnie ).
En plus des nombreux organisateurs, environ 70 personnes ont écouté et échangé sur la façon dont nous pouvons passer des écogestes individuels (indispensables mais tellement insuffisants) à des actions collectives à la hauteur des enjeux, pour répondre à l’urgence écologique et pour rendre nos territoires beaucoup plus durables et résilients.
Nous avons commencé par un panorama lucide (et donc assez traumatisant) de la situation sur le front du climat, des ressources, de la biodiversité…
Puis nous avons évoqué l’accueil et l’expression des émotions générées par la prise de conscience de la gravité et de l’urgence de la situation, de l’ampleur des efforts qu’il nous faudra fournir.
Enfin nous avons abordé la stratégie que l’on peut concrètement mettre en place sur son territoire pour sensibiliser la population, le réseau associatif et les élus, pour imaginer ensemble des récits d’avenir constructifs et entraînants, pour choisir et prioriser les projets à mettre en œuvre, pour collecter et organiser des moyens matériels et humains… et pour s’engager dans l’action.
Ce matin, avant de partir, j’ai découvert cette image, dessinée par l’une des membres de l’équipe d’organisation, sur la base de mes interventions.
Et une jeune fille d’une quinzaine d’année est venue me dire : « C’était super comme vous avez présenté la conférence, c’était captivant« .
Faire une différence, même petite, c’est ce qui compte pour moi. Je ne sais pas ce qu’il en sortira, mais pour ma part j’ai fait de mon mieux pendant ces deux jours.

