Puisque je suis en Écosse avec mes enfants, en commençant ce soir par Edinburg, je vais consacrer mes prochaines chroniques musicales à des groupes qui sont issus de ce pays.
Pour commencer cette série, je replonge dans mes années d’adolescence avec un groupe qui était alors l’un de mes préférés, notamment pour son tube planétaire « (Don’t you) forget about me » .
Le « Live in the city of lights », enregistré au Zénith de Paris, est sorti en 1987. À l’époque, les groupes de rock FM commençaient à partir dans des tournées monstres, avec des concerts géants souvent organisés dans des stades. Dans ce double disque, tout à fait caractéristique de cette tendance, Simple Minds propose des chansons longues, que je trouve aujourd’hui assez pompeuses et grandiloquentes, mais qui alors me plaisaient beaucoup (en particulier le magnifique « Book of brilliant things » ).
Dernière chanson du concert, « New gold dream » plane et s’étire en longueur, et s’achève sur une courte formule par laquelle Jim Kerr tire sa révérence (« Good night! » ). De fait, je n’ai jamais écouté aucun des albums suivants de Simple Minds… mais celui-là, j’aime bien m’y replonger de temps à autre. Et puisque aujourd’hui je suis tout près de Glasgow, c’est l’occasion.
« And when you dream, dream in the dream with me
And when we dream, dream in the dream with me »