Il y a quelques temps, j’ai partagé l’une des chansons les plus emblématiques du deuil amoureux pathologique (« Je voulais te dire que je t’attends » de Michel Jonasz).
Ce soir on saute quelques étapes pour aller directement au moment où par la grâce d’une rencontre, ou dans l’espoir d’une rencontre, un coeur trop longtemps transi et anesthésié se sent prêt à ressentir à nouveau, à se livrer à nouveau, à s’abandonner à nouveau.
Il est plus que temps. Et c’est d’autant plus agréable à ressentir quand c’est Edwin Collins qui l’exprime, avec cette chanson sautillante et joyeuse, les guitares enjouées et les petites clochettes qui annoncent ce refrain quasi printanier:
« All I need’s your love
to make me feel again »