Beaucoup de mes chroniques musicales sont avant tout des explorations de mon monde intérieur.
Je sais que j’ai trop facilement tendance à me laisser happer par des rôles sociaux, et notamment à parler trop, que ce soit pour transmettre, commenter, expliquer, convaincre, etc.
Mais au fond, le garçon que je suis vraiment est sensible, rêveur et fragile. Il n’a pas grand-chose à faire de l’Université, de la politique ou des réseaux sociaux. Ce qu’il aime, ce sont les gentils chiens , les cerises à la fin du printemps, les parties de ballon ou de Catane, les plongeons dans les vagues, les ballades en vélo, les fous-rires, les ambiances de colonies de vacances…
Avec le temps, ce garçon a aussi appris à aimer les moments de partage où chacun tombe le masque, se dévoile et se livre.
Et puis aussi, bien sûr, les mots et les gestes de tendresse, les regards attendris et les douces caresses, la désarmante beauté qui inonde la vie quand l’amour est partagé.
Et enfin la musique.
Mes chroniques musicales ont pour moi beaucoup de sens et d’importance, parce qu’elles me permettent de mettre à jour toutes ces parties de moi, qui ne s’expriment pas dans ma vie professionnelle, et que j’ai souvent tendance à négliger.
Qu’elles soient souvent peu lues, peu likées et peu commentées, j’avoue que cela me chagrine un peu.
Il n’empêche, je continue à en écrire, parce qu’elles me permettent d’explorer et de clarifier ma nuit intérieure, et d’en extraire ce qu’elle peut avoir d’utile pour d’autres personnes.
Et puis ces chroniques me permettent de mesurer dans quelle mesure et à quelle vitesse j’ai évolué (ou pas). En relisant depuis hier celles que j’ai publiées durant cette année 2023, je me rends compte que certains soucis qui me taraudaient il y a un an se sont évanouis ou sont en train de se dissiper, que beaucoup des relations qui me faisaient du bien ont pris plus de place et sont devenues encore plus lumineuses, et que je me sens aujourd’hui bien plus léger, bien plus apaisé, et même bien plus heureux.
J’ai publié il y a un an des idées sombres et pessimistes que je n’écrirais plus aujourd’hui, du moins plus sous cette forme, et en tous cas plus comme si elles étaient une fatalité, parce que cette année, beaucoup de bon, de beau et de doux s’est immiscé dans ma vie – et les chroniques de la deuxième moitié de l’année témoignent de cette joie retrouvée.
De tout coeur, merci à celles et ceux qui continuent à me lire et à commenter ces chroniques musicales.
« One step beyond » (Madness)
« Oyasumi » (Lomepal)
« Magician » (Lou Reed)
« Believe in us » (Jay-Jay Johanson)
« What are you doing for the rest of your life » (Michel Legrand / Bill Evans trio)
« Everything I wanted » (Billie Eilish)
« La mauvaise réputation » (Georges Brassens)
« Danse de travers » (Erik Satie / Jean-Joël Barbier)
« Book of brilliant things » (Simple minds)
« Geronimo’s cadillac » (Modern Talking)
« Dentelle » (Les Innocents)
« Loser » (Beck)
« Should’t have to be like that » (Fra Lippo Lippi)
« L’âme dans l’eau » (Mylène Farmer)
« We used to wait » (Arcade fire)
« Stairway to the stars » (Wes Montgomery & Milt Jackson)
« A night like this » (The Cure)
« Pourquoi faut-il que les hommes s’ennuient? » (Jacques Brel)
« Breathe » (Pink Floyd)
« Abdelazer suite / Rondeau » (Henry Purcell)
« Pour la femme veuve qui s’éveille » (Daniel Balavoine)
« In the dark places » (PJ Harvey)
« Les Voleurs d’eau » (Henri Salvador)
« Nothing else matters » (Metallica)
« Territoire de l’Inini » (Gérard Manset)
« Controlling crowds » (Archive)
« Girlfriend in a coma » (The Smiths)
« Gregory is here » (Horace Silver)
« Le soleil et la lune » (Charles Trénet)
« Fingertips » (Lana del Rey)
« Let’s get it on » (Marvin Gaye)
« Quand les jours se suivent » (Gérard Manset / Pierre Schott)
« Subterranean homesick alien » (Radiohead)
« La fille au roi Louis » (air traditionnel / Le Poème harmonique)
« Careless whisper » (George Michael)
« Life’s what you make it » (Talk Talk)
« The end » (The Doors)
« À perte de vue » (Alain Bashung)
« The weeping song » (Nick Cave)
« Round midnight » (Stan Getz)
« Vingt ans » (Léo Ferré)
« I’m thru with love » (Woody Allen)
« Heroes » (David Bowie)
« Freed from desire » (Gala)
« Réversibilité » (Jean-Louis Murat)
« Girl, you’ll be a woman soon » (Urge Overkill)
« Liebestraum n° 3 » (Franz Liszt)
« They are night zombies!! They are neighbors!! They have come back from the dead!! Ahhhh! » (Sufjan Stevens)
« Willie » (Cat Power)
« J’attends quelqu’un » (Alain Souchon)
« Planet of sound » (The Pixies)
« Freddie freeloader » (Miles Davis)
« Used to be a sweet boy » (Morrissey)
« Matrice » (Gérard Manset)
« Northern sky » (Nick Drake)
« My legendary girlfriend » (Pulp)
« Padam » (Benjamin Biolay)
« On the beach » (Neil Young)
« Feel so different » (Sinéad O’Connor)
« Qu’on ne me parle plus d’amour » (Pierre Guédron / Le poème harmonique)
« Majesty » (Madrugada)
« Je ne t’aime plus » (Manu Chao)
« Running up that hill » (Kate Bush)
« Three imaginary boys » (The Cure)
« Go down Moses » (Louis Armstrong)
« Le prochain amour » (Jacques Brel)
« Wot » (Captain sensible)
« En attendant ses pas » (Céline Dion)
« Zebra » (Beach House)
« Did you know that there’s a tunnel under Ocean Blvd » (Lana del Rey)
« They say it’s wonderful » (John Coltrane / Johnny Hartman)
« NDE » (Jay-Jay Johanson)
« Terres de France » (Jean-Louis Murat)
« Symphonie n° 9, Adagio » (Gustav Mahler / Carlo Giulini)
« Another brick in the wall » (Pink Floyd)
« Mojo pin » (Jeff Buckley)
« Is this love » (Bob Marley)
« Le tour du monde » (Jeanne Balibar)
« Come talk to me » (Peter Gabriel)
« Ouverture » (Étienne Daho)
« A Voice in the Louvre » (Get well soon)
« Easy money » (Nick Cave)
« Les filles de 1973 ont trente ans » (Vincent Delerm)
« Hallelujah » (Happy mondays)
« Trio n° 2 / Andante con moto » (Franz Schubert / Eugene Istomin, Isaac Stern & Leonard Rose)
« One » (U2)
« Fisherman’s blues » (The Waterboys)
« Leïla et les chasseurs » (Francis Cabrel)
« Love don’t live here anymore » (Madonna)
« Shine on you crazy diamond » (Pink Floyd)
« Kangwondo Arirang » (Youn Sun Nah)
« The magnificent seven » (The Clash)
« Madame rêve » (Alain Bashung)
« A day in the life » (The Beatles)
« Hell’s bells » (AC/DC)
« Et si en plus il n’y a personne » (Alain Souchon)
« Adagio d’Albinoni » (Remo Giazotto)
« Every little thing she does is magic » (The Police)
« Sunshine, everyday » (Swell)
« Fast car » (Tracy Chapman)
« Un petit poisson, un petit oiseau » (Juliette Gréco)
« Téléphone moi » (Nicole Croisille)
« We suck » (Lisa Germano)
« Broken heart » (Spiritualized)
« Kisses » (Slowdive)
« Prisoner of love » (Lester Young & Teddy Wilson)
« My home is my heart » (Get well soon)
« Je m’en vais » (Cali)
« Wealth » (Talk Talk)
« Home by the sea » (Genesis)
« Me voilà hors du naufrage » (Charles Tessier / Le Poème Harmonique)
« Sympathy for the devil » (The Rolling stones)
« Take me home Pt.2 » (Cabane / Raoul Vignal)
« Si maman si » (France Gall)
« Fairytale of New York » (The Pogues)
« Toulouse » (Claude Nougaro)
« Winter birds » (Ray LaMontagne)
« À toi » (Joe Dassin)
« Love me like a river does » (Melody Gardot)
« Sister of night » (Depeche Mode)
« Sirius » (The Alan Parsons project)
« Le dernier jour du disco » (Juliette Armanet)
« I need my girl » (The National)
« All I want for Christmas is you » (Mariah Carey)
« Beautiful boy » (John Lennon)