« L’effondrement économique au Liban pousse la population à redécouvrir des vieux métiers délaissés voire oubliés à cause de la mondialisation. Les cordonniers, tapissiers, fermiers font leur retour et remplacent les boutiques de prêt-à-porter ou d’électroménager. »
– Exemple : « Des établissements de cordonniers et couturiers ont poussé partout dans le pays afin de permettre à la population de raccommoder leurs vieux habits. »
– Autre exemple : « Les cordonniers sont également beaucoup sollicités depuis l’effondrement économique au Liban. Acheter des chaussures est devenu hors de prix, les libanais se tournent vers les cordonniers pour les réparer. »
– Et encore : « L’achat de meubles neufs est devenu impossible pour une très grande majorité des libanais. Ils font appel à des tapissiers pour réparer des vieux meubles longtemps abandonnés. Les couples récemment mariés doivent meubler leur maison, appartement ou chambre avec d’anciens meubles récupérés chez leurs parents. »
– Encore un autre exemple? « Pour compenser la hausse des prix des denrées alimentaires, nombreux sont les libanais qui ont décidé un « retour à la terre » . La ruée vers la construction en ville d’avant crise s’est transformée en retour vers les campagnes pour cultiver fruits et légumes. »
Et ainsi de suite…
Il y a quelques mois, j’ai publié sur le site de mon éditeur Terre vivante un article sur la « grande requalification », aka le retour des compétences oubliées mais bientôt à nouveau indispensables.
J’y écrivais notamment: « Il serait prudent de ne pas trop tarder pour (ré)apprendre l’essentiel de ce que l’énergie abondante et bon marché nous a dispensés de savoir et de savoir faire. »
On dirait que les Libanais commencent à pouvoir dire « Nous y voilà ».
L’article: « L’effondrement économique au Liban fait redécouvrir des métiers disparus »