Des amis ou des proches dans la peine, j’en ai connu quelques-uns ces derniers temps, et ça me fend le coeur à chaque fois. Je me sens désemparé, démuni, anxieux de dire des mots ou de faire des gestes maladroits – mais j’apprends à essayer quand même, et en tous cas à montrer que je suis touché et que je peux être présent si besoin. Quand j’ai moi-même du chagrin, je vois bien que le soutien de mes amis, leur compassion devant mes larmes, c’est ce qu’il y a de mieux pour obtenir un peu de réconfort.
C’est ce que dit magnifiquement cette chanson: on a beau se sentir impuissant à réconforter, ce n’est pas grave, parce que comme on dit, c’est l’intention qui compte.
« Bien sûr, ces villes épuisées
par ces enfants de cinquante ans,
notre impuissance à les aider,
et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr, le temps qui va trop vite,
ces métro remplis de noyés,
la vérité qui nous évite…
Mais, mais voir un ami pleurer! »