C’est une chanson qui a été proposée à Henri Salvador par un certain Maurice Pon, qui était alors comptable dans une entreprise de charbon.
De ce creuset improbable est née une berceuse féerique. C’est LA chanson à laquelle je pense immédiatement, instinctivement, quand je dois bercer un enfant. Il faut dire que je l’ai tellement chantonnée à Aurore quand elle était toute petite…
Si un jour Aurore organise une fête, pour ses dix-huit ans, ou pour ses vingt ans, ou pour un mariage, peu importe, j’espère bien pouvoir la lui chanter une fois de plus. C’est une de « nos » chansons, de celles qui font que quand on les entend, dès la première note, on se cherche des yeux.
Pour nous deux, pour moi en tous cas, c’est la chanson du bonheur – le bonheur d’être papa d’une merveilleuse petite fille qui est en train de se transformer, comme la petite biche de la chanson, en une merveilleuse jeune femme.
[Edit. Quelques mois après ce post, la scène que j’imaginais s’est déroulée sur la terrasse, durant une belle et douce soirée d’été, à la fin de la fête que nous avons organisée pour l’anniversaire d’Aurore, avec mon petit frère à la guitare. Ça a été l’un des moments les plus magiques et les plus émouvants de ma vie, l’un de ceux qui sont gravés en moi]