Au début des années 90, Ride était un groupe de gamins de 17-18 ans, comme j’aurais adoré en faire partie. C’était l’un des représentants de la noisy pop, que j’écoutais beaucoup quand j’étais étudiant (avec par exemple My bloody Valentine, Boo radleys ou Teenage fanclub).
Cette chanson est un tourbillon étourdissant, avec une longue intro instrumentale, une batterie survoltée, une ligne de basse hypnotique, une alliance intrigante entre guitare sèche et guitare électrique au son distordu et furieux, des choeurs qui apportent un peu de calme ici ou là, et une fin carrément déchaînée – le fameux « mur de son » du mouvement shoegazing (des jeunes gens qui torturaient leurs grattes en regardant leur baskets).
Rhaaa, ça fait du bien.
Ride ? Tous derrière et eux devant!
« Just to see
We’ve got so far to go
Until we get there
Just let it flow »