Surprise aujourd’hui pour beaucoup de mes ami(e)s: je sors de mes goûts musicaux habituels 😉
Michel Sardou, ce n’est pas franchement ma tasse de thé (on va dire ça comme ça), aussi bien musicalement que politiquement – même s’il a un sens mélodique qui a aujourd’hui quasiment disparu dans la variété française (écouter par exemple « La maladie d’amour » , qui court, qui court, « dans le coeur des enfants / de sept à soixante-dix-sept ans » ).
Mais aujourd’hui c’est l’anniversaire ma mère, alors j’ai cherché dans ma mémoire une chanson à partager pour l’occasion.
Eh bien sur ce thème, c’est celle-ci que je trouve la plus belle et la plus émouvante, et de loin. Notamment parce qu’elle ne s’adresse ni au souvenir enfantin que l’on peut garder de ses jeunes années (« Tu es la plus belle des mamans » ) , ni à la mère idéale que l’on n’a pas eue et dont il faut bien faire le deuil un jour (« Prima donna, tu me donnes tant de joie… » – c’est c’là ouiiiii), mais à la femme fière et belle qu’elle a été, et à la vie qu’elle a menée, qui bien souvent l’a épuisée et meurtrie, sans que cela épuise, bien au contraire, l’amour que l’on éprouve pour elle.
« Je n’imaginais pas les cheveux de ma mère
autrement que gris-blanc,
avant d’avoir connu cette fille aux yeux clairs
qu’elle était à vingt ans. »