Mon coup de foudre musical du moment. Une chanson littéralement magique, comme touchée par la grâce.
Il y a quelques jours, Rémi Lefebvre partage sur son mur une reprise de cette chanson. Je clique dessus pour découvrir, et comme je trouve ça plutôt sympa, je vais écouter l’original.
Et là, boum! Je découvre une chanson délicate, mélancolique, ouatée, éthérée, douce, sensible, délicieusement romantique – magique en un mot. Ou comme le dit Rémi, « céleste » . Oui, céleste, c’est bien dit.
Ça démarre comme une lente comptine (un petit air de Yann Tiersen ?), et ça devient à la fois sensuel et paisible, avec une guitare sèche respectueuse et des choeurs aériens qui donnent l’impression d’être enveloppé, caressé, effleuré, et qui donnent envie de se laisser glisser. Sommes-nous en orbite, ou sous l’eau, ou le nez collé à la fenêtre à regarder tomber de légers flocons de neige ? Je ne sais pas trop, mais j’ai envie de fermer les yeux et d’y rester longtemps, longtemps, en faisant tourner cette chanson en boucle.
Les paroles, chantées avec tact et délicatesse, sont envoûtantes aussi. « I yearned for your embrace » , « Je languis de t’étreindre et de t’embrasser » . Il y a des déclarations auxquelles il est difficile de résister…
Magique, je vous dis.
[Je vous conseille aussi d’écouter la splendide version orchestrée, avec de magnifiques choeurs. Après six semaines de reconfinement en solo, voir tous ces visages et ces corps reliés par la musique, ça avive encore l’envie de chaleur humaine!]
« Our battles in the night
were loud and fiercely bright
I yearned for your embrace,
I prayed for grace…
And when the darkness came,
I made a pledge to stay,
before I still slipped away
so silently… »