Cette chanson pas très connue est l’une de mes préférées d’Alain Souchon, car elle condense tout ce que j’aime chez lui (non, plutôt tout ce que j’adore chez lui): la sensibilité, l’inventivité mélodique, la fragilité et la mélancolie face à la dureté du monde, et le goût de vivre malgré tout, porté par l’amour de la musique, des amis, de la beauté des femmes, du rire des enfants, des merveilles de la nature…
« J’ai tout compris, c’est une horreur,
la terre est un aspirateur,
qui veut notre corps, l’aspire, l’espère
Elle te désire, te laisse pas faire
Saute en l’air
Saute en l’air
Puisqu’on s’enfonce dans la poussière,
Inexorablement, petit frère,
Saute en l’air, saute en l’air
Donne-moi la main, puisque t’as peur,
Mon petit kangourou, ma petite sœur,
Saute en l’air, saute en l’air »