Ce soir j’ai envie d’être léger, d’abord parce que c’est samedi soir, et puis aussi parce que je viens de passer un chouette moment à la fête de la musique de la petite ville où vit mon frère, à l’écouter jouer de la guitare avec son garçon, en profitant de la douceur du soir. Enfin, le retour des moments festifs et conviviaux, il était temps!
« Precious little diamond » est l’une des chansons de mes premiers émois d’adolescent. Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, les moins de 30 non plus, et pas davantage, sans doute, les moins de 40. Shit, ça file trop vite.
J’avais quatorze ans. J’étais déjà un romantique en phase terminale, du genre à rester deux ans amoureux d’une fille que je côtoyais chaque semaine, et qui n’en a jamais rien su. Avec le recul je trouve ça « chou » , comme me dit ma fille Aurore pour se moquer gentiment de moi. Mais sur le moment, j’en ai vraiment souffert de cette foutue timidité…
La variété de l’époque n’a franchement pas bien vieilli, je trouve (de même que ces improbables guitares piano), mais il y avait quand même quelques petits bijoux – c’est le cas de le dire avec ce « Precious little diamond » . C’est funky à souhait (ça lorgne très fort vers Imagination), avec une basse qui claque bien.
Alors let’s dance.
« You’re a precious diamond – baby
stay with me.
As you’re coming closer,
pressure disappears »