Aujourd’hui c’était ma rentrée à la Fac, avec notamment un cours de Politiques sociales pour la promotion du M1 de science politique de l’Université de Lille. Puisque l’année dernière s’est faite presque entièrement en visio, cela faisait plus de onze mois que je n’avais pas eu d’étudiants en face de moi!
Cette rentrée des classes très spéciale est l’occasion de partager ce morceau pour une raison assez originale.
« Don’t stand so close to me » n’est pas l’une de mes chansons préférées de Police, loin de là, mais elle m’amuse beaucoup car elle me rappelle un drôle d’expérience que j’ai vécue il y a longtemps.
J’avais 25 ans, et je venais d’être recruté à l’IEP de Grenoble en tant qu’ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche). J’étais assez stressé de savoir si j’allais être à la hauteur. Le matin de mon tout premier jour de cours, juste après mon réveil, je choisis un album au hasard, comme je le faisais d’habitude. Ce jour-là, ça tombe sur « Zenyatta Mondatta » de Police. Je lance la première chanson, je m’apprête à préparer mon petit déj dans l’appartement où je vivais seul… et tout à coup je me rends compte des mots que j’ai choisi d’entendre, « comme par hasard » ce matin-là:
« Young teacher, the subject
of schoolgirl fantasy » .
« Coïncidence ? Je ne crois pas! »
Ce jour là, j’ai pris conscience d’un truc épatant sur le pouvoir de l’inconscient 😉