Écrit par Camille Saint-Saëns en 1886, « Le Carnaval des animaux » est composé de quatorze mouvements, dont celui-ci est mon préféré (avec « Les fossiles » ). Tournoyant et scintillant, il évoque avec génie le monde des contes de fées, grâce à des notes joué sur un harmonica de verres (parfois aussi jouées au glockenspiel), et à ses arpèges descendants de piano. Écouter ce morceau, c’est être irrésistiblement attiré dans un autre monde, comme si on traversait pour de vrai l’armoire magique de Narnia.
« Le Carnaval des animaux » est probablement l’une des œuvres du répertoire classique les plus connues par les enfants, car elle est souvent utilisée dans les écoles pour faire découvrir la musique classique, ses instruments, ses rythmes, ses sonorités…
Ce fut le cas pour Dorian, alors qu’il avait quatre ans et demi, dans la classe de sa première institutrice, madame Oury. Je le revois encore, déguisé en coq avec du papier crépon à l’occasion de la fête de l’école, et posant fièrement dans la cour au milieu de son papa, de sa maman… et de sa petite sœur qui venait de naître. Souvenir ému…