Le premier rapport de l’association Les Greniers d’Abondance, était consacré aux projets de résilience alimentaire au niveau des territoires: pourquoi agir, et comment faire pour former et installer des producteurs, relocaliser et diversifiée la production, densifier et renforcer les circuits de transformation et de distribution, etc.
C’est un rapport absolument remarquable.
Ce matin, l’association publié un nouveau rapport consacré à ce qui peut être fait (non, à ce qui DOIT être fait, et en urgence) au niveau national, avec des livres d’action complémentaires et beaucoup plus puissants (réglementation, fiscalité, changement de pied et de braquet dans les négociations internationales…)
Comme le premier, ce rapport est destiné aux élus locaux, aux professionnels des filières agriculture/ alimentation, au grand public, etc.
Mais la cible visée est aussi et surtout les « décideurs politico-administratifs » au niveau national : parlementaires, hauts fonctionnaires, membres des cabinets ministériels, etc.
Pour l’instant, notre résilience alimentaire est extrêmement faible face aux défis actuels et futurs (renchérissement et raréfaction des matières premières et notamment des énergies fossiles, emballement du dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, épuisement des sols, perte des savoir-faire, laminage des petites exploitations en polyculture, etc.)
> La lecture de ce rapport, pour toutes celles et pour tous ceux qui se préoccupent de cette situation, est donc à ranger parmi les priorités sur vos listes de choses à faire!
