Niagara – « Pendant que les champs brûlent »

Un de mes titres préférés parmi ce qu’il est convenu d’appeler la « variété des années 80 » … et malheureusement il est de circonstance en France ces dernières semaines 🙁

De ce courant musical (Mader, Desireless, Jeanne Mas, Rose Laurens…), je dois dire qu’aujourd’hui je n’aime plus grand-chose, et même que je trouve à peu près tout terriblement daté.

Mais Niagara fait figure d’exception. Dans cette chanson j’adore aussi bien la voix que l’orgue hammond, les nappes de cordes, la basse, la guitare en rythmique, les chœurs, et même ce clip à la fois naïf et provocant, avec les travellings sur les arbres, les petits anges et les cuissardes de la flamboyante Muriel Moreno (« Au long de mes jambes / la caresse du feu » )… Rien à jeter.

Les textes de Niagara sont souvent bien plus plus riches et subtils que ce qu’on entendait dans la variété française de l’époque, notamment à partir du deuxième album. C’est en particulier le cas sur ce morceau: « Pendant que les champs brûlent, / j’attends que mes larmes viennent » : ces quelques mots n’ont pas été écrits pour ça, mais ils sont parfaits pour illustrer la solastagie, cette souffrance de voir le monde naturel que l’on a tant aimé disparaître en lambeaux…

« Pendant que les champs brûlent,

j’attends que mes larmes viennent

Et quand la plaine ondule,

que jamais rien ne m’atteigne… »

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