« Tous les animaux que les parents humains peignent sur les murs de la chambre de leurs enfants, toutes les créatures peintes dans les tableaux qui représentent l’arche de Noé, sont aujourd’hui en danger. Leur déluge, c’est nous » .
Ces mots ont été prononcés par l’américain Carl Safina, docteur en sciences de l’environnement, à propos de la responsabilité des humains (et pas de n’importe quels humains…) dans la destruction de la biodiversité animale. (et on pourrait dire de même de la biodiversité végétale)
« Nous sommes leur déluge » … Cette formule saisissante me hante souvent.
Particulièrement au lendemain de la publication du terrifiant rapport « Planète vivante » du WWF. Les éléphants, les guépards, les rhinocéros, les baleines, et même les grands singes (nos propres cousins!), ne seront bientôt plus que des légendes.
Si tant est, d’ailleurs, qu’il y ait encore des enfants à qui raconter ces légendes. Parce que je me demande bien comment les humains pourraient eux-mêmes survivre à un anéantissement biologique aussi ample et brutal…
[Marc #Chagall, « L’arche de Noé », 1961-1966 / Musée Chagall de Nice]