Le monde agricole fait pression pour intégrer les professions prioritaires à la pompe.
L’occasion de se rendre à nouveau compte de la gigantesque dépendance au pétrole de l’agriculture industrielle. Et donc de comprendre que puisque ce pétrole est amené à se raréfier dans les prochaines années, et puisque la France n’a quasiment plus aucun gisement sur son territoire, l’agriculture française est incroyablement vulnérable.
Et donc notre sécurité alimentaire est en danger.
Luc Smessaert est vice-président de la FNSEA. « Son tracteur est à l’arrêt et il a dû stopper toutes ses cultures. Car il attend désespérément de se faire livrer les 5000 litres de fioul nécessaires pour faire tourner son exploitation. »
Or nous sommes dans l’une des périodes les plus importantes de l’année, celle des semis.
Dans l’exploitation de Luc Smessaert, « il reste 37 hectares de blé à semer » . Et pour ça il en faut du diesel: 800 à 900 litres par jour. Oui vous avez bien lu: 800 à 900 litres de carburant PAR JOUR pour UNE SEULE exploitation.
> La conclusion de Luc Smaessert: « Je pense qu’on est pas loin du chaos si on n’arrive pas à être livrés rapidement » .
Tu m’étonnes.
Selon Luc Smessaert, « une longue absence de carburant pourrait avoir des conséquences pour des milliers de Français. »
Tu m’étonnes.
Vous vous sentez en sécurité parce que les rayons alimentaires des magasins sont à peu près normalement pleins? Alors demandez-vous s’ils le seront toujours l’année prochaine, et puis celle d’après, et encore celle d’après…
Et qui que vous soyez, c’est le moment de se documenter sur le sujet (par exemple auprès de Les Greniers d’Abondance) de demander à vos élus d’organiser une formation avec Stéphane LINOU…
C’est sûrement le moment, aussi, de planter des fruitiers et de démarrer un jardin, car ça pourra être utile. Lire un livre sur la permaculture (j’en ai un très bon à vous conseiller 😉), suivre une formation avec Prise de Terre ou avec Le Jardin Qui Nourrit…
