Le président de COFIGEO (William Saurin, Garbit) explique que ses usines font face à un « mur énergétique » et qu’elles sont à « un point de rupture » à cause de l’explosion de la facture énergétique, qui sera brusquement multipliée par 10 au début de l’année prochaine.
> Le groupe va donc mettre en arrêt prochainement 4 de ses 8 usines en France, soit 80% de ses capacité de production.
> 800 des 1200 salariés français se verront appliquer un accord d’activité partielle de longue durée (APLD).
NB. Avant d’ironiser sur le fait que « c’est la malbouffe, les grandes surfaces et l’exploitation animale alors bon débarras » , demandez-vous si c’est différent pour le boulanger bio et pour tous les fournisseurs du petit magasin bio, circuits courts et/ou vegan de votre ville.
Et au passage, je vous invite à vous demander sérieusement ce que vous allez mettre dans l’assiette de vos enfants, et à quel prix, si jamais toute l’industrie agro-alimentaire commence à vaciller
[correction: QUAND toute la filière agro-alimentaire commencera à vaciller vraiment, sous l’effet de la raréfaction des énergies fossiles, depuis la production d’engrais jusqu’à la grande distribution en passant par l’agriculture, les usines agro-alimentaires, le transport ou la chaîne du froid]
Le problème qui se profile cet hiver n’est PAS conjoncturel, et il n’est qu’un amuse-gueule par rapport à ce qui nous attend ensuite (d’autant plus qu’il faudra y ajouter les effets du changement climatique, par exemple).
A quand la prise de conscience?
A quand les actes?
A quand une action publique résolue en faveur de la sécurité alimentaire?
