C’est une chanson sur la douleur du manque et de la solitude. Le thème n’est pas très original chez Mylène Farmer, je sais bien, mais ici elle l’exprime d’une façon que je trouve assez suffocante.
Comme d’habitude, cela passe par une musique planante et par une voix éthérée, mais aussi par les mots, que ceux-ci expriment le vide (« L’air est lourd de ton absence » ) ou le désir vainement exprimé de le combler (« Si les songes ont des portes, / qu’ils me mènent là à tes côtés » ).
Tout au long de la chanson, Mylène Farmer donne l’impression de se noyer littéralement dans ses souvenirs et ses émotions, et de n’avoir plus qu’une idée en tête: cesser de perdre pied.
Garder pied: il y a des moments où c’est plus difficile qu’à d’autres…