Le premier été après que nous avons acheté ce lieu, on ne voyait quasiment aucun insecte dans le jardin, et zéro papillon. Forcément, quand la pelouse est tondue à ras presque chaque semaine, les insectes disparaissent de l’écosystème local…
Il y a 2 ans, j’ai identifié pour la première fois une cétoine dorée (un coléoptère dont la larve se développe dans la matière organique en décomposition, notamment dans le terreau de bois mort).
Hier il y en avait une dizaine sur chaque pied de cardon en fleurs, dont 4 sur cette seule fleur! (un place-to-be pour cétoines, sans doute).
Laisser la nature respirer est souvent déstabilisant, en tous cas pour moi, car sa vigueur est telle qu’on peut vite se sentir débordé (c’est mon cas). Mais il y a des récompenses, comme le prouve cette image