Sorti en 2000, « Stories from the city, stories from the sea » est le sixième album de PJ Harvey. Il a reçu de très bonnes critiques et un succès commercial inhabituel pour la patronne du rock indé, et il contient plusieurs chansons que j’adore, notamment celle-ci, qui le clôture sur une note encourageante et même heureuse.
Dans les couplets, mornes et répétitifs, accompagnés par une rythmique métronomique et par des notes martelées au piano, PJ commence par rappeler longuement les errements et la frustration dans lesquels elle s’est trop longtemps perdue (« We wanted to find love / We wanted success / until nothing was enough« ), et la détresse qu’elle ressentait alors (« I was in need of help« ).
Et soudain les refrains offrent une trouée libératrice. PJ y chante qu’elle flotte, grâce à un nouvel amour qui la libère de ses chaînes, et c’est l’impression que donnent alors sa musique et sa voix, qui s’élancent et s’envolent, lumineuses et légères.
« But now we float
Take life as it comes »