Pour commencer, un warning content s’impose pour ma p’tite Val, que j’invite à se mettre d’avance en PLS s’il lui prend l’envie démente d’écouter ce morceau. Faut pas déconner avec le coeur, c’est un petit muscle fragile.
Sinon il y a sûrement un paquet de quinquas à qui « Tarzan boy » va rappeler quelques souvenirs.
Cette chanson est sortie en 1985, l’année de mes quinze ans. À l’occasion d’un séjour dans un centre de vacances pour ados organisé pendant l’été, je l’ai entendue un paquet de fois à la radio, notamment le soir où j’ai pris ma première cuite (qui fut la dernière de toute ma laïfe, et c’est peut-être pour cela que cette coïncidence m’a tant marqué).
« Tarzan boy » sent très fort la fameuse « variété des années 80 » (plus précisément la disco italienne, bien que le chanteur ici soit irlandais), avec une boîte à rythme cheap, un refrain qui évoque vaguement les vocalises de Tarzan, et un clip rempli des effets spéciaux clinquants de l’époque (je vous conseille de jeter un œil à la chorégraphie, c’est à se gondoler, à partir de 0’54 par exemple).
À chaque fois que je réentends par hasard cette chanson, elle me colle un petit sourire nostalgique. Il est même arrivé que son évocation déclenche chez moi un tel fou-rire que je me suis retrouvé incapable d’en fredonner le refrain, ce qui m’a fait encore plus rire, et ainsi de suite. Ce jour-là, j’ai imaginé que je pourrais en faire une chronique… et la voici.
Comme je suis sympa, je vous mets les paroles du refrain en entier. Je crois qu’il n’y a pas besoin de traducteur pour les comprendre.
« Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh ohhh
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh ohhh
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh ohhh
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh ohhh »