Quatrième étape de mon exporation musicale de l’Écosse, ce soir, avec l’un des groupes les plus influents de la scène post-rock du début de ce siècle (il a notamment donné sept fois un court concert dans les célèbres Peel sessions de la BBC).
La musique de Mogwai est très variée d’une période à l’autre, avec une prédilection pour les morceaux longs et instrumentaux. Bien souvent, cela démarre de façon alanguie, avec un thème initial exposé plusieurs fois, et cela accélère et monte en puissance de façon progressive, jusqu’à se terminer dans la foudre et le fracas (comme dans « I love you, I’m going to blow up your school », une mignonne berceuse qui se métamorphose en un maelström strident).
Le morceau que je choisis de présenter ce soir, issu du sixième album de Mogwai (« The hawk is howling », 2010), offre une variante de ce style: ici en effet, l’accélération est suivie d’un retour au calme tout aussi progressif, et elle débouche sur une fin atmosphérique. « I’m Jim Morrison, I’m dead » ressemble en cela à des « montagnes russes orchestrales« , comme l’ont joliment dit Les Inrockuptibles.