Dans la Liste rouge actualisée de l’Union internationale pour la conservation de la nature (#UICN), publiée lundi à Cali lors de la COP 16 biodiversité, le hérisson est passé de la catégorie « préoccupation mineure » à « quasi menacé » d’extinction.
Le hérisson « est très proche d’être ‘vulnérable’, et il est probable qu’il entrera dans cette catégorie la prochaine fois que nous l’évaluerons », alerte Sophie Rasmussen, chercheuse à l’unité sur la conservation de la faune sauvage de l’Université d’Oxford.
Et on sait pourquoi: « les humains sont les pires ennemis des hérissons. »
On ne parle pas du rhinocéros blanc ou du lamantin.
On parle du hérisson, un mammifère tout à fait commun, que vous avez toutes et tous vu au moins une fois dans votre vie (sinon je vous plains d’être à ce point déconnecté•e de la nature), et qui joue un rôle très important dans les jardins.
On parle d’un animal si commun et si attachant qu’il est souvent représenté sous forme de peluche – peut-être que vous ou vos enfants lui avez fait de gros câlins, et que France Nature Environnement l’a choisi comme mascotte.
Et cet animal est en passe de disparaître, à force de se faire rouler dessus ou de bouffer des insectes et des gastéropodes remplis de molécules chimiques… Même chez moi, je n’en ai vu qu’un seul en 7 ans, en pleine nuit 🙁
Décidément l’Humanité détruit tout son passage, spécialement sous la forme soi-disant « évoluée » que prend la société industrielle.