«Le changement climatique se manifestera sous la forme d’une série de catastrophes vues par des smartphones dont les images se rapprocheront de plus en plus de l’endroit où vous vivez, jusqu’à ce que ce soit vous qui les filmiez».
« Alors que les flammes ravagent Los Angeles, c’est ainsi qu’un tweet devenu viral commentait de manière quasi prophétique une précédente catastrophe. La destruction n’arrive désormais plus par le biais de reportages solennels, mais dans un barrage de bribes numériques, des vues à la première personne de ce à quoi ressemble le bouleversement du monde.
Soudain, une expérience qui semblait auparavant lointaine ou impossible devient quelque chose que nous avons vu se produire, non pas avec distance ou solennité, mais mélangé au fouillis d’images de la vie quotidienne qui défilent sur nos fils d’actualité. »
Effectivement, ce tweet exprime les choses d’une manière particulièrement puissante. A chaque nouvelle catastrophe « naturelle » (« naturelle » mais en réalité profondément humaine dans ses causes comme dans ses conséquences), une partie de celles et ceux qui préféraient regarder ailleurs ou ricaner contre lézécolos se prend en plein face son moment son « shit moment ».
Et au rythme où les choses évoluent, il n’y a d’ores et déjà quasiment plus d’endroit où on puisse se dire qu’on est à l’abri des conséquence du changement climatique…