Lana del Rey – « Dark paradise »

Femme fatale à la vulnérabilité assumée et sublimée, lolita rétro, fascinée par la classe des robes sixties mais lèvres botoxées, arborant une mine boudeuse et une voix distante mais auteure de textes vibrants et parfois même chauds comme la braise: Lana del Rey n’est jamais à une contradiction près.

Avec « Dark paradise » , elle livre sa version de l’éternelle chanson sur l’impossibilité d’oublier un amour perdu, sur l’angoisse de ne jamais en retrouver un du même calibre (« Every time I close my eyes, it’s like a dark paradise / No one compares to you » ), et sur la perte du goût de vivre que cela implique (« I don’t want to wake up from this tonight » )… La mémoire peut en effet être une malédiction sans le moindre remède (si ce n’est le temps, et encore pas toujours).

J’adore ce titre à la mélodie simple et au refrain lascif, mélancolique et planant, si caractéristiques du sadcore. Lana del Rey me mène décidément par le bout du nez.

« And there’s no remedy for memory, your face is like a melody

It won’t leave my head

Your soul is haunting me and telling me that everything is fine,

but I wish I was dead (dead, like you) »

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