J’ai très peu voyagé dans ma vie, et jamais en dehors de l’Europe (si si).
Mais il y a un pays dans lequel je suis allé plusieurs fois, une fois autour des grands lacs et en Lombardie, et deux fois à Venise. À chaque fois j’ai éprouvé un bonheur doux et un peu euphorique – il faut dire qu’à chaque fois nous étions très amoureux, d’abord en couple puis avec nos enfants.
J’aime ce pays, la musicalité de sa langue si chantante, la richesse de sa culture (Nanni Moretti est mon cinéaste préféré, j’adore Monteverdi ou Italo Calvino…), les délices de sa gastronomie (les pâtes, c’est la vie!), la variété de ses paysages… Et puis une partie de mes racines sont plongées dans le nord de l’Italie, puisque ma grand-mère paternelle est née dans le Frioul.
C’est sans doute un peu pour tout cela que cette chanson me plaît.
Un peu aussi pour sa musique, parce qu’elle est joyeusement vintage et romantique.
Et puis enfin et surtout parce que le projet qu’elle décrit me fait bien fantasmer. Si j’avais une baguette magique, j’aurais bien envie de téléporter avec moi les gens que j’aime dans l’un des paradis sur Terre que j’ai visités en Italie (les îles de Torcello ou de Burano dans la lagune vénitienne, les rives secrètes du lac de Côme, l’île d’Orta…), pour y jouir de quelques jours de dolce vita, et peut-être plus si affinités, peut-être même « toute la vie » à chanter et à se dire qu’on s’aime et à prendre soin les uns des autres.
« On s’en ira toute la vie danser le calypso en Italie »
