Un titre de circonstance, pour le jour où le Congrès américain doit certifier mercredi le vote des grands électeurs et renvoyer chez lui le bouffon délirant qui a servi de Président des États-Unis pendant quatre longues années.
Je ne me fais guère d’illusion sur ce que son successeur fera de bon, mais au moins l’empire du fake est derrière nous. Ouf.
Quant au groupe américain The National, c’est l’un de mes préférés depuis plusieurs années. Il propose un rock à hauteur d’homme, qui parle des tracas et des inquiétudes qui assaillent tout un chacun, et qui le fait avec pudeur et élégance: un chanteur charismatique, un batteur précis comme une montre à quartz, des orchestrations classieuses…
J’aurai bientôt l’occasion d’en reparler pour d’autres morceaux tout aussi formidables.
« We’re half awake in a fake empire »