Voici une chanson très originale et émouvante sur un thème très rare en musique, et qui m’est très cher: la rencontre avec notre enfant intérieur.
Celui qui ressent le désarroi, les peurs et les chagrins, et qui tambourine pour qu’on se mette enfin à l’écoute de ses blessures au lieu de faire comme si de rien n’était.
Celui, aussi, qui ressent le bon, qui a envie de rêver, d’aimer et de jouer, de créer des cages de foot avec des pulls posés par terre, de faire des blagues « à deux francs » , de mouliner comme un fou sur un petit vélo dont on vient d’enlever les petites roues… de vivre, quoi.
« Chut,
Je suis venu doucement
pour vous parler de l’enfant,
de l’enfant qui me dort dedans.
(…)
Il m’illumine la bobine comme à la bougie
et c’est ainsi que fait le cycle de ma vie.
Je viens d’enlever les petites roues,
alors je mouline comme un fou
pour qu’il éclaire ma vie voyez-vous,
je m’arrête et je joue n’importe où »