The Pixies – « Debaser »

Rhaa, c’est bon de se défouler de temps en temps, et pour ça ma came préférée, c’est Pixies.

Quelques notes à la basse de Kim Deal que je reconnais à la seconde, puis les guitares survoltées entrent en scène (ou en furie), et c’est parti pour une chanson phénoménale, incendiaire et envahissante, dans laquelle Black Francis hurle comme si on venait de le bâillonner pendant des heures à poil et le cul posé sur des fourmis rouges. Et me voilà replongé dans mes jeunes années d’étudiant, durant lesquelles j’ai énormément écouté tous les albums de Pixies (notamment celui-ci, Doolittle, qui était et qui est encore mon préféré).

C’est le genre de chanson dont je n’ai jamais compris les paroles, ni même essayé de les comprendre – de toutes façons Black Francis se vantait qu’ils soient obscurs et « surréalistes » (et c’est souvent l’adjectif qu’on choisit quand ce qu’on raconte n’a strictement ni queue ni tête).

Peu importe, tout est ici dans le déchaînement d’énergie ou de rage. Pixies, c’était un cocktail Molotov enflammé, ou une grenade dégoupillée, un boxeur enragé que ni l’arbitre ni son coin ne parviennent à empêcher de frapper comme un sourd.

L’explosion de cette grenade a donné envie à une foule de jeunes gens de s’engouffrer dans la brèche du rock alternatif, notamment dans la mouvance grunge – parmi eux, un certain Kurt Cobain dont je parlerai une autre fois.

« I am un CHIEN!!! ANDALUSIA!!! »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *