Il y a quelques mois, Popa Anca avait publié un post FB dans lequel elle invitait ses amis à partager en commentaire les morceaux qu’ils ont envie d’écouter lorsqu’ils traversent un moment creux. J’avais trouvé que cette petite consultation était une excellente idée, et elle avait reçu de nombreuses suggestions intéressantes.
À cette occasion, j’avais découvert ce joli morceau de Soko, une jeune artiste française que je ne connaissais pas du tout.
Je dois avouer qu’en me renseignant sur elle, je n’ai pas eu une envie démesurée de me plonger dans son univers, car c’est le genre de personnalité qui m’agace assez, pour pas mal de raisons. Par exemple elle a prénommé son garçon Indigo Blue Honey (si si…), ce qui me semble une sacrée marque de nombrilisme, d’autant plus quand on se décrit soi-même comme un « enfant indigo » (le genre de concept new age et ésotérique qui a le don de me saouler).
Cela dit cette chanson est vraiment charmante, notamment grâce à cette guirlande de notes qui tombe lors du refrain, ces multiples ruptures de rythme… Une belle réussite.
J’aime aussi beaucoup le clip, avec ces images en super 8 de deux enfants radieux qui se promettent de s’aimer toujours en traçant tendrement et joyeusement des coeurs sur les arbres et dans le sable (vous vous souvenez, « X + Y = AE » ?).
S’ils savaient…
« Four years and I still cry sometimes
First love never die »