Petit bilan du jardin en ce jour de rentrée, en guise de (très) #Feelgoodpost
Côté déconvenues: zéro fruit à cause du gel tardif d’avril, et à cause du mildiou et du froid, zéro tomate, zéro aubergine, très peu de poivrons et de piments doux, très peu de melons malgré beaucoup de pieds (et ils sont tout petits), seulement trois pastèques sur 7 pieds (mais excellentes).
Mais pour tout le reste, j’ai eu au jardin une année assez exceptionnelle:
– des petits fruits rouges en quantité et en qualité (une dizaine de kilos de fraises, 7 kilos de cassis, des groseilles, des myrtilles, des baies de mai, et pour les framboises c’était carrément impossible de tout récolter),
– 8 kilos de petits pois,
– des dizaines de kilos de haricots verts,
– plusieurs kilos de haricots secs (flageolets, Borlotto)
– une centaine de kilos de pommes de terre (en partie attaquées par le mildiou),
– des batavias gigantesques,
– déjà une soixantaine de courgettes de plus d’un kilo chacune,
– déjà une trentaine de concombre d’Alep
– de très beaux brocolis et choux d’été (et ceux pour l’hiver sont très bien partis, notamment les choux kale et les chou petsai),
– au moins 15 kilos de carottes,
– une quarantaine de belles betteraves,
– une trentaine de panais,
– beaucoup de radis (et les radis daikon d’hiver fraîchement semés sont tous bien sortis),
– de beaux épinards de printemps (et de l’arroche à foison),
– des bettes de partout
– beaucoup d’aromatiques en pleine forme,
– 3 kilos de rhubarbe,
– des tournesols monstrueux,
– une cinquantaine au moins d’épis de maïs (j’espère qu’ils seront bons)
– des patates douces en quantité (une vingtaine de plants)
– etc.
C’est bien simple : j’avais au moins 5 fois trop, et pourtant j’ai souvent eu du monde à la maison.
D’ailleurs j’ai préparé 50 bocaux d’un litre de ratatouille, de haricots et de velouté de courgettes.
Et puis j’ai des butternuts et des potimarrons que-je-savais-même-pas-que-ça pouvait-être-aussi-énorme.
Et pour l’hiver, j’aurai aussi des dizaines de poireaux, de céleris (rave et branche), des m2 de mâche…
La cerise sur le gâteau : c’était beau comme jamais, avec des nuances de vert subtiles, des insectes et des fleurs de partout. Il y a un mot que j’ai plusieurs fois entendu dans la bouche des gens qui se sont promenés dans le jardin cet été: « incroyable ».
Alors si c’est ça un « été pourri », je suppose que n’importe quel jardinier en voudrait bien tous les ans
(pour des photos plus nombreuses de mon jardin cette année là, c’est ici: https://gregoryderville.com/index.php/jardin-et-verger-photos/)