Aujourd’hui démarre au Qatar la Coupe du monde de la honte 🤮
Je déteste l’évolution du football depuis quelques décennies, le fait qu’il soit devenu une industrie plutôt qu’un jeu, le fait que les salaires deviennent obscènes, que les gros clubs écrasent les petits et que le fric achète les palmarès, le fait que les enjeux financiers soient tellement énormes que les gagne-petits ont pris le pouvoir et imposent l’idée que seul compte le fait de gagner, qu’il faut être « bien en place » , que « l’important c’est les trois points » .
Mais malgré tout ça, j’aime encore le foot.
Je veux dire que j’aime le jeu de football, les émotions qu’il procure, la simplicité et la lisibilité de ses règles, et le fait que ce soit un sport universel auquel n’importe qui peut jouer: il suffit d’avoir deux pieds, un ballon, un terrain vague et quelques pulls pour faire des cages.
Alors j’ai eu envie de proposer une série de partages, un par jour pendant toute cette Coupe du monde, pour dire que le foot ce n’est pas que ce barnum dégueulasse, pour en donner une image décalée, souvent marrante, et parfois même émouvante. Comme un genre de Coupe du monde off, avec des buts, des vidéos, des extraits de films, des chansons, des images de BD…
Aujourd’hui je commence par remonter dans mon enfance, car c’est de là bien sûr que vient mon goût pour le foot.
À l’école primaire, toutes mes récrés se passaient ballon au pied. Le terrain c’était la cour goudronnée, il était en pente et plein de nids de poule. Les cages c’était la porte vers la rue en haut, le petit portail vers le jardin en bas. Il y avait un énorme marronnier qu’il fallait contourner pile devant la cage d’en bas, on faisait des une-deux contre les murs…
Aujourd’hui encore, c’est ce foot-là que j’aime, celui des cours d’école, de la rue et des terrains vagues, celui des enfants qui se rêvent en Kopa, en Pelé, en Cruyff, en Maradona, en Zidane ou en Messi, qui montrent leur numéro avec leurs pouces à la foule en délire quand ils ont marqué un but.
Le foot du Petit Nicolas.
