Enfin, cette coupe du monde de la honte est derrière nous.
Je l’ai dit plusieurs fois cette série de partages, ce que j’aime le plus dans le football, ce n’est pas la compétition, ce ne sont pas les stars, ce n’est pas les palmarès: c’est le jeu, et c’est la joie de jouer ensemble.
Alors pour clore la série, voici une vidéo qui illustre ce pourquoi je continue et je continuerai à aimer le foot, n’en déplaise à celles et ceux pour qui c’est un sport de beaufs, de teubés ou de fachos (combien de fois je l’ai lu ces dernières semaines 🙄)
On y voit une quinzaine d’enfants africains qui se sont donnés un petit défi: se passer le ballon de la tête pour l’envoyer dans un seau perché sur un piquet. Ils ont sans doute essayé un nombre incalculable de fois avant d’y arriver, car c’est très difficile. Regardez donc leur joie lorsqu’ils y sont enfin arrivés, les cris, les vivats, les rires, les applaudissements, les accolades, les pas de danse…
C’est la même joie que celle, fulgurante et puissante, qui s’empare de n’importe quel enfant qui marque un but ou qui réussit un beau geste sur un terrain de foot, dans une cour d’école ou sur un terrain vague, dans n’importe quel coin du monde.
Car le football est un langage universel.
Quant à la photo, elle a été prise à Burano en 2010.
À la fin d’une journée de balade, nous nous apprêtions à reprendre le Vaporetto pour rentrer à Venise.
Des enfants jouaient au foot sur la pelouse, et Dorian les regardait avec envie. Je l’ai encouragé à les rejoindre pour leur demander de jouer avec eux, en lui disant qu’on prendrait le prochain bateau, ou peut-être celui d’après, peu importe. Il s’est approché des autres enfants, et ils se sont compris tout de suite (pas besoin de mots, les gestes ont suffi, et même les regards auraient suffi).
Ils se sont beaucoup amusés, pendant le temps que ça a duré – ce qui pourrait être une définition convenable pour une partie de football…