Avec son troisième album sorti en 2001 (« The Invisible Band » ), le groupe écossais Travis a connu un succès commercial très important au Royaume Uni: il a atteint la première place des charts, il a reçu les prix de « meilleur album de l’année » aux Brit awards et d' »album de l’année » pour le magazine Top of the pops…
Ce n’est pas étonnant que ce disque ait si bien marché, car il propose une pop pas dérangeante pour un sou. Sur la plupart des titres, ça glisse sans vraiment imprimer, c’est sympa mais un peu mou du genou. Mais deux chansons, le single « Sing » (morceau le plus diffusé sur les ondes britanniques cet été là), et celle que je partage ce soir, ont retenu mon attention pour leur côté léger et joliment enjoué.
« Flowers in the window » parle d’un couple d’amoureux dont les deux membres n’allaient pas forcément très fort quand ils se sont connus (« When I first held you, I was cold » ), mais qui partagent des moments qui leur font du bien (« It’s such a lovely day / and I’m glad you feel the same » ), et qui se projettent dans une vie où ils pourront obtenir ensemble l’apaisement et la joie qu’ils attendent depuis longtemps.
Musicalement, ce n’est pas révolutionnaire, mais j’aime beaucoup les floraisons poppy de la mélodie dans les refrains, les orchestrations entraînantes et le banjo qui tournoie.
Comme me m’a dit récemment un ami, j’aurais besoin de faire entrer plus de légèreté dans ma vie. Il a bien raison… Alors quand un morceau m’en apporte, eh bien je prends.
« And there is time, time, time
to plant new seeds and watch them grow »