Depuis la sortie en 1987 de l’album « Nothing like the sun » , j’ai toujours été très ému par ce piano-voix dans lequel Sting, sur un rythme lent et une mélodie lancinante, décrit un amour inconnu de tout le monde sauf des deux amoureux qui l’ont scellé.
Il n’y a pas eu de bans, de dot, de robe de mariée, d’alliances, de remontée vers l’autel, de serment sur la Bible, et encore moins d’alliance entre deux familles ou deux royaumes: c’est juste l’histoire de deux personnes qui ont eu envie de s’offrir l’une à l’autre, avec autant de gravité que de légèreté, sans que le monde alentour vienne tâcher leur union et leur engagement.
En 1987, j’avais 17 ans, j’étais sacrément romantique et je n’allais vivre ma première histoire d’amour que l’année suivante. Je voyais dans cette chanson la description de l’amour dont je rêvais: délicat et sensible.
« No flowers on the altar
No white veil in your hair
No maiden dress to alter
No bible oath to swear »