Après Erik Satie hier, encore un peu de french touch aujourd’hui, mais contemporaine.
Des paroles fraîches et d’un romantisme incandescent, qui disent avec élégance l’envie de se dédier corps et âme à une personne et à une relation, et auxquelles j’ai envie de me laisser prendre, quand bien même le temps et la vie m’ont appris que…
De la musique légère, « soyeuse » , qui me donne envie de danser la main dans la main (ah, ces accords tout simples au piano, cette batterie syncopée, ces vagues de cordes ondulantes…).
Et puis un titre qui à lui seul évoque le plaisir et la douceur, avec un mot passé de mode, comme je les aime. Une ritournelle, c’est « ce que l’on répète continuellement » . Mais si cela fait du bien, pourquoi s’empêcher de le répéter continuellement ?
Tout cela donne une chanson douce-amère, mélancolique, et terriblement séduisante. Faut-il pleurer, terrassé par la nostalgie, ou faut-il se laisser griser et emporter par l’euphorie qui monte ? Ça dépend.
En tous cas c’est méchamment addictif.
« Oh, nothing’s gonna change my love for you
I wanna spend my life with you
So we’ll make love on the grass under the moon
No one can tell, damned if I do
Forever journeys on golden avenues
I drift in your eyes since I love you
I got that beat in my veins for only rule
Love is to share, mine is for you »